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grande guerre - Page 6

  • Le tocsin pour le centenaire de la mobilisation du 1er août 1914

    mobilisation générale.jpgA l’initiative de l'Union nationale des combattants, relayée par le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants et victimes de guerres, les maires de toutes les communes de France sont invités à faire sonner le tocsin ce vendredi 1er août à 16h00 afin de commémorer le centenaire de la « mobilisation générale » d'août 1914 et le début de la Première Guerre mondiale.

    Il y a cent ans, le 1er août 1914, à la même heure, tous les clochers de France sonnaient le tocsin et les Français découvraient sur la porte des mairies l'ordre de « mobilisation générale » invitant notamment trois millions de réservistes à rejoindre dès le lendemain les 800 000 soldats en service actif. Deux jours après, l'Allemagne déclarait la guerre à la France et débutait le premier conflit mondial, au cours duquel 8,5 millions de Français seront mobilisés de 1914 à 1918.

    Par cette chaude journée d’été, paysans et ouvriers allaient quitter familles, champs et ateliers pour rejoindre leur lieu de rassemblement. Pour quatre longues années de conflit...

  • Seichamps (54) : Premier Jour pour le timbre "Mobilisation du 2 août 1914"

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  • Le Journal de marche 1914-1919 du docteur Jean Thiéry de Contrexéville

    poilus-14 18.jpgLe Cercle d'études locales de Contrexéville édite, dans le cadre des commémorations de la Grande Guerre, une série de six ouvrages qui reprennent textuellement les pages écrites dans son Journal de marche par Jean Thiéry, un médecin militaire contrexévillois.

    Chaque année paraîtront les pages écrites il y a cent ans : cette année, le Cercle d'études édite les récits de l'année 1914, et ainsi de suite de 2015 au 28 juin 1919, date du Traité de Versailles.

    L'ouvrage (vendu 10 € + 3 € frais de port) sera disponible lors des Journées du Patrimoine les 20 et 21 septembre 2014 à la Salle chaude sous la galerie thermale de Contrexéville.

     

    ‡ Pour commander, complétez le bulletin ici commande Journal 14-19 Jean Thiéry.pdf

  • Petits pioupious, soldats d'un sou

    pioupious.jpgLes enfants de Lorraine ont aussi "fait la guerre".

    Oubliés des livres d'histoire, l'auteur nous rappelle que les enfants furent aussi des réfugiés, des évacués, des orphelins, des victimes. Mais aussi des combattants, à l'image de Fernand Colin, de Badonviller, engagé à 14 ans au 92ème Territorial. Une évocation tendre et objective du rôle des enfants pendant la Grande Guerre.

     

    ‡ Petits pioupious, soldats d'un sou - 1914-1918, Guy Lejaille, éditions L'Atelier de la Mémoire, 2014, 117 p., ill. (20 €).

  • "De l'insouciance à l'inimaginable"

     

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    L'exposition qui se tient jusqu'au 31 août 2014 dans le hall de la Banque CIC Est à Nancy (4 place André Maginot) intitulée "De l'insouciance à l'inimaginable " relate, en 17 panneaux, le courage et l'abnégation des soldats qui sont venus sur le front se battre contre l'ennemi, qu'ils soient de l'Est, du Sud ou encore réserviste.

    Photos, cartes postales, décorations et uniformes, lettres et carnets à l'appui, l'exposition retrace le quotidien de ces héros, bien souvent méconnu, nourri d’anecdotes et de dessins personnels souvent émouvants.

    Cette exposition de qualité a été montée avec l'appui de Patrick-Charles Renaud et ses apports provenant des recherches effectuées pour son livre La guerre à coups d'hommes (éditions Grancher, 2014).

  • Expo' « La Grande Guerre dans le canton de Cirey-sur-Vezouze »

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    Entre correspondances, paysages et tranches de vie, venez découvrir les souvenirs qu’a laissés la guerre de 14-18 sur le territoire de Cirey-sur-Vezouze à travers des écrits, des photos ou encore d’objets d’époque. Pour compléter l’exposition, une diffusion d’extraits sonores de témoignages sera proposée.

     

    Entrée libre.

     

     

    Organisée dans le cadre de la Maison des Savoirs et de la Formation grâce à la participation d’habitants et de bénévoles du territoire.

     

     

    Ouverture au public :

     

    > Jeudi 14 et 21 août et dimanche 17 et 24 août de 13h30-18h00 / Vendredi 15 août toute la journée au musée du textile à Val-et-Châtillon (54)

     

    > Autres dates : du 3 au 8 novembre à la salle des fêtes de Cirey-sur-Vezouze (54). Pour connaître les horaires : 03.83.42.50.27.

     

  • Laneuvelotte (54) : Premier jour pour le timbre de la mobilisation générale

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  • Le Brésilien, un Allemand au Bois-le-Prêtre

    bresilien.jpg"c'est donc vous le Brésilien ?", "Je suis Allemand, mon capitaine !". S'en suit une réponse ponctuée d'éclats de rire : "Et apparemment un très bon, qui n'a pas eu peur de faire un long voyage pour servir sa patrie... !". A eux seuls, ces quelques mots échangés au fond d'un abri dans le secteur du Bois-le-Prêtre résument l'histoire de ce sous-officier allemand qui vient d'arriver quelques jours plus tôt à Thiaucourt.

    Ses notes retrouvées par hasard constituent un témoignage émouvant exceptionnel. Un récit truffé d'anecdotes tantôt drôles et émouvantes, mais aussi parfois tragiques. La vie de tous les jours au front et à l'arrière, les séjours à Vilcey-sur-Trey, Thiaucourt, Pagny-sur-Moselle, Prény..., la peur au ventre sous les bombardements devant Regnéville, la résignation dans les tranchées du Bois-le-Prêtre.

    Mais l'histoire de ce germano-américain né à New-York ne va pas s'arrêter là. A partir de 1917, son régiment va faire un long périple qui passe par les Vosges, l'Artois, la Lettonie, l'Estonie et la Lituanie pour finalement revenir, à la fin de la guerre, à une vingtaine de kilomètres de son point de départ. Le 11 novembre 1918, le lieutenant Georges Boysen est dans les tranchées devant Marchéville-en-Woëvre, il fait face aux troupes américaines... Deux jours plus tard, sa compagnie prend à pied la direction de l'Allemagne.

     

    ‡ Le Brésilien. Un Allemand au Bois-le-Prêtre, Joël Huret, éditions du Quotidien, 2014, 213 p., ill., cartes (20 €).

  • Abbaye Saint-Maur de Bleurville (88) : Hommage aux Poilus avec le Choeur d'hommes de Nancy le 29 juin

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  • Nancy-Ochey (54) : meeting de l'air 1914-2014

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  • "Notre commune à la veille de la Grande Guerre" aux Archives des Vosges

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  • Hennezel (88) : l'exposition "Mémoire de la Grande Guerre en Saône Lorraine" inaugurée

    A l'occasion de l'assemblée générale de la Fédération des Sociétés savantes des Vosges, l'exposition "Mémoire de la Grande Guerre en Saône Lorraine" a été inaugurée officiellement en présence de plusieurs maires de la région, de Jean-Paul Rothiot, président de la FSSV, et de responsables associatifs.

    Inauguration expo gde guerre 02.jpgOuverte depuis Pâques dans le cadre du musée du verre, du fer, du bois et de la résistance d'Hennezel-Clairey, l'exposition consacrée à la mémoire de la guerre 14-18 vue à travers  des soldats originaires du sud-ouest vosgien a été inaugurée par Marie-Françoise et Jean-François Michel, animateurs de Saône Lorraine, association instigatrice de cette rétrospective. Le président Michel a précisé d'emblée le cadre dans lequel cette exposition  s'inscrit : "Nous n'avons pas voulu expliquer une nouvelle fois les causes du premier conflit mondial et ses conséquences militaires ; simplement, le visiteur découvrira plusieurs aspects de la vie du soldat au front". Le président de Saône Lorraine a présenté brièvement le contenu de quelques vitrines qui donnent un bel aperçu de la vie du poilu dans les tranchées : l'uniforme, les armes, la "popote", l'artisanat de tranchée, la vie religieuse...

    De son côté, Jean-Pierre Huguet, président de Droiteval-Ourche-Patrimoine, association partenaire de cette exposition, a détaillé les recherches effectuées sur les monuments aux morts en prenant les exemples de ceux de Claudon et de Hennezel. Quant à Bernard Joly, agent ONF, il a apporté quelques explications sur l'évolution de l'uniforme du fantassin au cours du conflit. Cette rétrospective approche également le parcours de quelques militaires ancêtres de membres de Saône Lorraine et ayant passé leurs jeunes années entre Saône et Meuse.

    Une exposition que tous, jeunes et adultes, se doivent de visiter afin de mieux appréhender le sacrifice de ces millions d'hommes tombés pour la défense du sol français. Dont de nombreux Vosgiens.

     

    ♦ L'exposition "Mémoire de la Grande Guerre en Saône Lorraine" - Musée de Hennezel-Clairey, est ouverte tous les jours de 14h30 à 18h30.

  • Six mois qui incendièrent le monde - Juillet-décembre 1914

    roth.jpg28 juin 1914 : lorsque l'assassinat de François-Ferdinand d'Autriche allume la mèche, la guerre, que l'on croyait pouvoir limiter aux Balkans, s'internationalise par le jeu des alliances. Alors que certains pays se tournent vers la neutralité, d'autres, comme la France, l'Allemagne, la Russie et l'Autriche-Hongrie, mobilisent plusieurs millions d'hommes.

    Les premiers combats aux frontières déjouent les prévisions : résistance des Belges, victoire allemande imprévue à Tannenberg, échec de l'offensive française en Alsace et Lorraine, échec du plan Schlieffen dont l'Allemagne attendait la victoire en moins de quarante jours, sursaut français à l'Est de Nancy et sur la Marne. La guerre se prolonge et s'étend au Proche-Orient, sur les mers, dans les airs, aux colonies.

    Tous espéraient une guerre courte, finie au plus tard pour Noël ; il faut maintenant s'engager dans une guerre longue. Sur des fronts continus, les combattants s'enterrent dans des tranchées. C'est une situation qui déconcerte des états-majors impuissants.

    1914, ce sont six mois qui s'achèvent par l'enlisement et le piétinement sur place, six mois qui conduisent à un face-à-face défensif et meurtrier, six mois qui engagent les belligérants dans une guerre mobilisant toutes les ressources humaines, économiques et morales, six mois qui mènent à la Grande Guerre dont les contemporains ne peuvent prévoir ni la fin ni le résultat.

    L'assentiment des peuples se fait dans l'effroi d'une conscience de la généralisation du conflit à l'ensemble du monde.

    François Roth, professeur émérite de l'Université de Lorraine, nous fait revivre ces six mois qui allaient embraser le monde. Parce que fin connaisseur de l'histoire de la Lorraine, il intègre la situation et la contribution des provinces de l'Est dans ces premiers mois du conflit.

     

    ‡ Six mois qui incendièrent le monde. Juillet-Décembre 1914, François Roth, éditions Tallandier, 2014, 560 p. (26 €).

  • Verdun (55) : des bornes de la Voie Sacrée vandalisées

    Cinq bornes de cette route mythique ont été vandalisées dans la nuit du 19 au 20 mai. Et quatre casques les surmontant ont été volés.

    borne verdun.jpgUn massacre. C’est au sacré que l’on vient d’attenter. C’est presqu’une profanation, tant ces bornes sont symboliques. Surtout l’année du Centenaire de la Grande Guerre. Derrière ces blocs de béton rouge et blanc surmontés d’un casque orné d’une couronne de laurier se cache toute la souffrance des soldats de la Bataille de Verdun. Par-delà l’asphalte et la circulation routière, on sent encore la poudre des combats, la sueur des soldats montant au front et le sang de ceux qui revenaient de l’enfer. On entend encore le bruit des moteurs des camions amenant hommes, munitions et matériels. C’est grâce à ce cordon ombilical tendu entre l’arrière et l’enfer que Verdun a tenu. Tout un symbole !

    lorraine,verdun,voie sacrée,casque,adrian,poilus,grande guerre,1914 1918,bar le ducOn attribue à Maurice Barrès, la création du nom « Voie sacrée ». Mais si c’est en 1923 que le terme est finalement entériné, c’est le président Poincaré, un Meusien, qui inaugura le 22 août 1922 la borne « 0 » de cette route. La cérémonie eut lieu à Bar-le-Duc.

    Le casque à l’origine en bronze a été remplacé depuis longtemps par des casques en laiton dont la patine rappelle l’original. Des bornes qui avaient été restaurées l’an passé par le conseil général de la Meuse. Centenaire oblige. Mais des bornes qui avaient toutes été vandalisées au cours des décennies. La dernière fois, c’était il y a une dizaine d’années. Les casques avaient également été dérobés.

    Pourtant, le système de fixation du casque à la borne avait été sécurisé afin, justement, d’éviter ce genre de méfait. Mais le ou les malfaiteurs se sont acharnés et sept bornes ont subi ces outrages entre les communes des Souhesmes et de Heippes, en passant par Lemmes et Souilly. Aucun autre fait de ce type n’a été signalé sur le Sud meusien.

    casque voie sacrée.jpgCe sont donc des casques en laiton, sans grande valeur marchande, que le ou les vandales ont dérobés, sans doute dans la nuit de lundi à mardi. En tout cas, pas avant lundi en fin d’après-midi, puisque les services du Département qui étaient en train de faucher les accotements de la Voie sacrée, n’ont pas remarqué ces dégradations.

    Ces malfaiteurs ont sans doute agi en employant une masse ou un objet lourd et contondant. En témoignent les traces profondes qui ont marqué le métal sur un casque qui a subi ces chocs sans pouvoir être arraché. Cette borne est située à quelques kilomètres de Souilly en direction de Bar-le-Duc au niveau d’une aire de stationnement. Deux autres casques ont subi les mêmes dégradations. Sinon, quatre autres bornes ont été attaquées à la masse et le casque y a été dérobé. Ne subsistent sur ces monuments que le béton pulvérisé et des éclats aux alentours.

    Il est à noter que les bornes situées à proximité des villages ou sur le territoire de ceux-ci, n’ont pas été touchées. Le bruit de la vandalisation aurait sans doute éveillé la suspicion des riverains.

    Hier, c’était donc la stupeur et l’incompréhension dans le département pour les acteurs de la mémoire.

    Dans quel but ces casques ont-ils été dérobés ? Pour la valeur du métal ? Ou pour la valeur symbolique liée à 14-18 ? Seule l’enquête pourra le déterminer.

    Une enquête qui a été ouverte hier, elle concerne ces vols avec dégradations et est confiée à la communauté de brigades de gendarmerie de Verdun. Les constatations d’usage ont bien sûr été réalisées. Une plainte sera déposée en gendarmerie aujourd’hui par le Conseil général de la Meuse.

    [d’après ER | 20.05.2014]

  • Sampigny (55) : expo' "Raymond Poincaré, président de la Grande Guerre"

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  • D'une montagne à l'autre, les Alpins dans les Vosges (1914-1918)

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  • Le survivant des combats de Bois-le-Prêtre

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    [Vosges Matin]

  • Dictionnaire des communes sinistrées en août 1914 en Meurthe-et-Moselle

    dico.jpgAoût 1914... La Meurthe-et-Moselle est alors le territoire sur lequel se déroulent les premiers affrontements entres armées ennemies : les batailles dites "de Lorraine" initient les interminables listes de soldats morts au combat. Mais les civils dans tout cela ?

    Quel a été le vécu des populations livrées à elles-mêmes, abandonnées sans protection aucune, sans défense face à un envahisseur en proie à une phobie réelle ou simulée et donc prêt à appliquer une loi martiale inflexible à l'encontre des civils inoffensifs et désarmés ?

    Otages, boucliers humains, incarcérés, déportés, mutilés, fusillés... La liste est longue, elle aussi, des victimes "collatérales" de tout âge et de toute condition, sans parler du pillage planifié ni de l'incendie systématique des villes et villages, le tout rappelant le sort de Fontenoy-sur-Moselle en 1870 ou alors préfigurant celui d'Oradour-sur-Glane.

    Mais les survivants ont témoigné, même dispersés dans toute la France en tant que réfugiés ou alors après l'Armistice de 1918 pour ceux restés au pays durant les quatre années d'occupation...

    Ce dictionnaire des communes de Meurthe-et-Moselle victimes de la barbarie de l'envahisseur de 1914 contribue à ce que les populations civiles anonymes sacrifiées tombent dans l'oubli, submergées par les nécropoles et monuments militaires qui eux sont bien visibles.

     

    ‡ Dictionnaire des communes sinistrées. Août 1914 en Meurthe-et-Moselle, Jeanne Vincler, éditions du Quotidien, 2014, 275 p., ill. (29 €).

  • "De 1870 à 1914. Pour ne pas oublier" : les actes du colloque 2013 de Briey sont publiés

    colloque 1870-1914.jpgLe Cercle d'histoire du Pays de Briey et la Ville de Briey ont organisé en octobre 2013 un colloque sur la guerre de 1870-1871 et ses conséquence sur le Pays de Briey jusqu'à la déclaration de la Première Guerre mondiale.

    Les Actes de ce colloque reprennent les différentes contributions des érudits locaux. Elles abordent notamment la situation de Briey après les batailles de Gravelotte et de Sainte-Marie-aux-Chênes des 16-18 août 1870 ainsi que les raisons qui ont conduit à la Grande Guerre, les effets de l'annexion sur la vie des populations civiles et sur l'industrie locale.

    Les communications se voulaient également une introduction à l'ouverture du nouveau musée de Gravelotte consacré à la guerre franco-prussienne de 1870.

     

    ‡ De 1870 à 1914. Pour ne pas oublier, François Heller (dir.), Cercle d'histoire du Pays de Briey et Ville de Briey, s.d., 47 p., ill.

  • Août 1914 en Meurthe-et-Moselle : dictionnaire des communes sinistrées

    dico.jpgLa Meurthe-et-Moselle, lors des premières semaines de la Première Guerre mondiale, est alors le théâtre des premiers affrontements entre armées ennemies ; les batailles de Lorraine initient les interminables listes de soldats morts au combat. L'ouvrage se souvient aussi des civils victimes de la barbarie des envahisseurs. L'auteur nous fait revivre le quotidien angoissé des populations livrées à elles-mêmes, abandonnées sans protection, sans défense face aux troupes allemandes en proie à une phobie réelle ou simulée et prêtes à appliquer une loi martiale inflexible à l'encontre des civils.

    Otages, boucliers humains, incarcérés, déportés, mutilés, fusillés... La liste est longue, de Longwy à Gerbéviller en passant par Baccarat, Badonviller et nombre de villages, des victimes "collatérales", de tout âge et de toute condition, sans parler du pillage organisé ni des incendies systématiques des maisons, rappelant le sort de Fontenoy-sur-Moselle en 1871 et préfigurant la destruction d'Oradour-sur-Glane en 1944.

    L'auteur s'est attaché à recueillir les témoignages laissés par les survivants ; il nous fait partager les angoisses de ces populations martyres afin que tous les civils tués lors de ces premiers combats en Lorraine ne soient pas oubliés. Victimes d'une seconde mort, submergées par les innombrables nécropoles militaires.

     

    ‡ Dictionnaire des communes sinistrées. Août 1914 en Meurthe-et-Moselle, Jeanne Vincler, éditions du Quotidien, 2014, 275 p., ill. (29 €).

  • Plus forte que l'acier. Lettres des tranchées à Thérèse de Lisieux

    ste thérèse.jpgLes tranchées de 1914-1918 n'ont pas manqué de susciter un appel à l'espérance qui a souvent pris pour visage celui de Thérèse de l'Enfant-Jésus. Convaincus d'avoir en elle une "petite soeur" du Ciel, les miraculés parmi les Poilus promis à la mort lui ont écrit.

    Au long de conflit, le Carmel de Lisieux a ainsi reçu des milliers de lettres, accompagnées de balles, casques, obus et médailles transformés en ex-voto. Le tout forme un mémorial exceptionnel de la France et des Français d'alors, faisant resurgir un monde englouti et jusqu'ici ignoré par les historiens.

    Ces correspondances-témoignages de Poilus, arrachées à l'abîme, ne font pas cependant que ressusciter la parole d'hommes humiliés et broyés par le fer et le feu. Elles montrent que l'humanité se joue dans la capacité à refuser l'enfer programmé. Et que, aujourd'hui comme hier, il est une puissance de l'esprit "plus forte que l'acier" qui réside dans l'intercession des saints.

    Un aspect surprenant de l'intensité de la vie spirituelle durant la Grande Guerre à découvrir.

     

    ‡ Plus forte que l'acier. Lettre des tranchées à Thérèse de Lisieux, éditions du Cerf, 2014, 208 p., ill. (15 €).

  • L'agonie d'une monarchie : Autriche-Hongrie, 1914-1920

    autriche.jpgBâti sur les décombres de l'Europe napoléonienne, réformé en 1867 pour donner un rôle accru à la Hongrie, l'Empire austro-hongrois pouvait sembler, en 1914, l'une des puissances les plus solides du continent. C'était un empire à l'ancienne, c'est-à-dire qu'il avait l'ambition de fédérer de nombreux peuples hétérogènes. Dans les faits, une majorité d'Allemands et de Hongrois régissaient les destinées de Slaves, de Roumains et d'Italiens, lesquels cohabitaient d'ailleurs plutôt mal entre eux.

    C'est à la suite de l'assassinat de son prince héritier François-Ferdinand que le vieil empereur François-Joseph, descendant de notre dernier duc de Lorraine François III, s'est laissé entraîner dans la guerre, aux côtés de l'Allemagne. Déchiré entre des nationalités différentes, des religions antagonistes, véritable tour de Babel linguistique, l'empire n'a pas supporté le choc. Cinq ans après Sarajevo, ce sont cinq états nouveaux, fondés sur le principe des nationalités, qui remplacent la Double Monarchie. En Autriche même, le jeune empereur Charles Ier de Habsbourg-Lorraine, successeur de François-Joseph, dut renoncer.

    Jean-Paul Bled, spécialiste de l'Autriche-Hongrie, retrace avec minutie l'agonie d'une monarchie qui n'a pas su s'adapter aux temps nouveaux en dépit des atouts non négligeables qu'elle détenait.

     

    ‡ L'agonie d'une monarchie. Autriche-Hongrie 1914-1920, Jean-Paul Bled,  éditions Tallandier, 2014, 464 p. (25,90 €).

  • "Mémoire de la Grande Guerre en Saône Lorraine" au musée d'Hennezel

    Quelques images de l'exposition temporaire sur la mémoire de la Grande Guerre en Saône Lorraine au musée des activités anciennes de Hennezel-Clairey, dans les Vosges (entre Darney et Bains-les-Bains)...

    Vous y découvrirez de nombreux aspects de la vie militaire du poilus, de la vie quotidienne, de la vie religieuse, de la vie privée... et du conflit vécu par l'arrière.

    Le musée vous accueille tous les jours, de 14h30 à 18h30, jusqu'au 1er novembre.

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    [clichés ©H&PB]

  • Val-et-Châtillon (54) : conférence "Des artistes lorrains dans la Grande Guerre" le 25 avril

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  • Hennezel (88) : exposition « Mémoire de Saône Lorraine sur la Grande Guerre »

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    L’exposition « Mémoire de Saône Lorraine sur la Grande Guerre, objets, témoignages et documents » se tiendra au musée de la Résidence de Hennezel-Clairey à partir du 13 avril, et sera visible tous les après-midi de Pâques à novembre 2014 et de la même façon en 2015.

    « Mémoire » signifie, pour certains de ses membres, fidélité au souvenir de leurs ancêtres, nés dans la plaine des Vosges ou dans le Bassigny, et emportés dans le drame de 14-18 : des panneaux leur sont consacrés. Le livre « Georges et Henri de Bassigny, la Grande Guerre des frères Goutte », édité par Saône Lorraine en 1999, y trouve là un regain d’actualité et d’intérêt.

    « Mémoire » signifie aussi recherches sur les monuments aux morts du secteur, sur l’origine et le destin des victimes qui y figurent. Cette exposition retrace enfin, sans grandiloquence ou excès, une période qui affecta indirectement le sud-ouest des Vosges comme le reste de la France. Des uniformes (celui du colonel Paul Renard, de Lamarche, notamment), du matériel, des objets de propagande et de « bourrage de crâne », de l’artisanat de tranchée, et des souvenirs plus intimes, des affiches et des dessins font tout l’intérêt de ce petit mémorial garnissant vitrines et murs. Les associations Saône Lorraine et Droiteval-Ourche-Patrimoine ont réalisé conjointement ce retour sur image, sur témoignages et sur objets, tous issus des collections privées de leurs membres.

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    Henri Goutte durant la Grande Guerre [cliché ©Saône Lorraine].

     

  • Saint-Mihiel (55) : Journées d'histoire régionale "Lorraine et Grande Guerre"

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  • Quand Darney accueillait une garnison en 1914

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    [Vosges Matin]